select * from PHOTOS_BLOG where BE_DELETE<>1 and FKID_BLOG_ARTICLE=16 order by VAL_ORDER Les français detestent-ils la pub ?
Deux enquêtes récentes (TNS Sofres et Médiascopie) viennent de dresser un état des lieux de la relation que les Français entretiennent avec la publicité. Il en ressort que les Français apprécient une certaine forme de publicité et que les entreprises doivent en tenir compte pour êtres efficaces.


Deux enquêtes récentes (TNS Sofres et Médiascopie) viennent de dresser un état des lieux de la relation que les Français entretiennent avec la publicité. Il en ressort que les Français apprécient une certaine forme de publicité et que les entreprises doivent en tenir compte pour êtres efficaces. En tête des moyens de communication jugés idéaux (non gênants et efficaces) on trouve les échantillons gratuits, les offres d'essais, les démonstrations en magasin et les publicités sur les lieux de ventes. Pour ce qui est des prospectus déposés dans les boîtes aux lettres, la publicité radio et tv, les Français les considèrent comme gênants mais efficaces. Au registre des moyens non gênants mais inefficaces : la publicité au cinéma ou dans les transports mais aussi le parrainage tv. Et enfin dans la catégorie des moyens jugés gênants et inefficaces figurent les prospectus distribués dans la rue, le placement de produits, les appels téléphoniques, les publicités sur Internet, les moteurs de recherches et les portails, ainsi que les courriels et SMS. Ce constat est confirmé par l'enquête de Médiascopie qui évalue la valeur commerciale et le degré d'opinions positives que les Français accordent à 150 « mots de la com' ». Ainsi les Français n'aiment pas les « spams », les « sms publicitaires », les « bannières », la « publicité virale », le « phoning », le « lobbying » etc Ils aiment les notions de « créativité», d'« innovation », d'« information », d' « humour » ainsi que de « relation client » et d'« enquête de consommateurs ». Et ils voient la communication interactive ( réseaux sociaux, blogs, forums, newsletter) comme une valeur d'avenir . Ces résultats sont certes à relativiser dans la mesure où les gens ne sont pas forcément conscients de l'influence de la publicité dans leur vie, ou n'osent pas le reconnaître, mais il est clair que les Français n'aiment pas être sollicités dans leur sphère privée et notamment sur Internet. Paradoxalement, ils ne semblent plus aussi farouchement opposés à ce principe dès lors que la publicité apparaît « comme une solution pour bénéficier d'un service », qu'elle est « créative », distrayante » et « mieux ciblée ». Comme le remarquait très justement le Président de TBWA, « tout le monde est à la fois publiphobe et publiphile », à bon entendeur !